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dimanche 12 avril 2020

Les séries du confinement (3)

Après Homeland, Westworld, Poldark, Outlander, You, puis Le Bureau des Légendes et la Casa del Papel, on doit ajouter les derniers épisodes de la 6° et dernière saison (c'est annoncé), attendus depuis assez longtemps, de How get away with murder et du début de la 4° saison de The Good Fight. Cela fait beaucoup. Les éditeurs se battent évidemment pour capter leur auditoire captif - c'est le mot !

Certes, il s'agit d'abord d'une affaire de gros sous : les sorties des nouvelles saisons sont avancées.  La fiction est bien d'une industrie, et le confinement ne peut que lui profiter. La preuve.

Avec How get away with murder, on s'était attaché au caractère principal, Annalise Keating, dont les premières saisons étaient formidables, à condition d'aimer le monde des tribunaux des Etats unis. Le lieu principal est peu souligné, mais nous sommes à Philadelphie. L'astuce narrative repose sur l'implication de l'avocate et de ses principaux étudiants dans des affaires criminelles qui les poursuivront impitoyablement tout au long des 6 saisons. 


Nous sommes dans le même univers pour le The Good Fight, mais à Chicago - et, dans ce cas, le lieu est particulièrement significatif. On avait particulièrement aimé The Good Wife, dont il est un spin-off 

On retrouve le même cadre dans une narration très proche de l'actualité politique, sociale et juridique des Etats Unis, mais qui place The Good Fight au cœur des luttes juridiques concernant d'abord les afro-américains, comme on dit maintenant là bas. Le début de la 4° saison est déroutante et presque jubilatoire. A suivre. On note un certain Ridley Scott dans l'équipe de producteurs.



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